• "Arras ma ville en miniature" 
     
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    "L'Hôtel de ville et les places" 
     
    Arras est la capitale historique, administrative et universitaire du Pas-de-Calais au coeur de la zone économique agroalimentaire la plus étendue au nord de Paris.
    Arras est le chef-lieu du département du Pas-de-Calais, le siège de la communauté urbaine d'Arras et le second pôle administratif de la région Nord-Pas-de-Calais. Historiquement, Arras était sous l’Ancien Régime la capitale de la province d’Artois, un grand centre religieux et une cité prospère connue pour ses fabrications drapières. Ville universitaire, Arras se caractérise aujourd'hui par sa grande jeunesse ; en effet, 33 % des habitants de l’agglomération ont moins de 25 ans.
    La ville est réputée pour ses deux magnifiques places baroques, formant un ensemble architectural exceptionnel unique au monde. La ville a su conserver son charme et sa qualité de vie, tout en réussissant à créer de nombreux emplois. Elle est surnommée depuis plusieurs siècles « La Belle ».
    La ville a été récompensée par quatre fleurs au palmarès 2004 du concours des villes et villages fleuris.
     
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    "Place des héros"
     
    Centre principal de l'activité marchande dès le 11éme siècle, la Grand-Place s'étend sur plus d'un hectare. Témoin de 
    1 000 ans d'histoire elle a vu se succéder au cours des siècles tournois, joyeuses entrées des princes et souverains, revues militaires. Son marché au grain prospéra jusqu'à la première guerre mondiale. Les maisons de bois reconstruites en briques et en pierres, dès le 17éme siècle, présentent en façade des enseignes sculptées : gerbes de blé, chaudron, heaume, cloche...Au lendemain de la Première Guerre mondiale, Arras est détruite à 80%. La période de reconstruction des années 20 allie la Reconstruction « à l’identique » du patrimoine et la prise en compte du progrès technique.
     
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    "Le BEFFROI et l'Hôtel de Ville"
     
     
    Le beffroi est une tour de guet servant à sonner l'alarme lors des attaques ennemis ou lors des incendies. Parfois indépendant. Il est souvent accolé à la Halle échevinale : l'Hôtel de Ville. Celui d'Arras mesure 75 m jusqu'au bout de la hampe du lion. Commencé en 1463, il ne fut achevé qu'en 1553 sous les plans de Jacques Le Caron alors que l'hôtel de Ville commencé en 1501 était achevé depuis 1508. Cette tour ressemble étrangement à celle de la cathédrale d'Anvers qui lui est légèrement antérieure (elle mesure 123 m de hauteur). Coiffé d'une couronne, le beffroi est surmonté par le lion. Incendié le 8 octobre 1914, détruit par les obus le 31 octobre 1914, il fut reconstruit sur une armature de béton et terminé en 1932 sur les plans de Pierre Payet.
    Symbole des libertés communales et de la prospérité de la ville, le beffroi fut édifié de 1463 à 1554 dans un style gothique flamboyant. Au sommet de ses soixante-quinze mètres se dresse un lion brandissant un soleil. Construit du 16éme au 19éme siècle, l'Hôtel de Ville offrait un ensemble de styles disparates : Gothique, Renaissance, Napoléon III. Le 21 octobre 1914, ce superbe édifice disparaissait sous les obus. Il sera reconstruit dès 1924 par Pierre Paquet dans une plus grande sobriété.
     
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    Au lendemain de la Première Guerre mondiale, Arras est détruite à 80%. La période de reconstruction des années 20 allie la Reconstruction « à l’identique » du patrimoine et la prise en compte du progrès technique.
    La loi sur les dommages de guerre de 1919 impose la reconstruction « à l’identique » du patrimoine bâti classé Monument Historique. Cette loi est donc appliquée aux édifices arrageois bénéficiant de ce classement, à savoir le beffroi, l’hôtel de ville, les façades des places, le palais Saint-Vaast et la cathédrale. Les travaux sont entrepris sous la direction de Pierre Paquet, inspecteur général des Monuments Historiques. Pierre Paquet parvient à concilier tradition et modernité. En effet, il mène un important travail pour respecter l’architecture d’origine de chaque site tout en utilisant le béton armé pour les parties cachées.
    Autre loi mise en place en 1919 : la loi « Cornudet », qui entend moderniser l’urbanisme. Elle s’applique à toutes les villes de plus de 10 mille habitants ainsi qu’à celles détruites pendant la guerre. À Arras, cette loi permet l’élargissement de la rue Saint-Aubert et l’édification de nombreuses façades de style Art déco, très en vogue à l’époque. 
     
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