• Tamaya (Begonia maculata) ou bégonia bambou 

    Ce bégonia hybride fait partie des bégonias bambusiformes, c’est à dire qu’il s’agit d’une vivace persistante rhizomateuse dont les tiges portent des nœuds renflés espacés de façon régulière, avec des feuilles asymétriques, tachetées d’argent, plus ou moins ovales mais pointues au bout.

            

    Etant originaire d’Amérique du Sud, comme tous les bégonias, Begonia maculata est frileux, c’est pourquoi on le cultive en pot en intérieur ou en véranda.

    En plus de son feuillage ornemental, le tamaya fleurira longuement offrant des bouquets de petites fleurs pendantes roses en forme de cœur


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  • Palmier nain ou Palmier de montagne (Chamédorée)

     

    Il se perdait au milieu d'une composition.

    Il a bien grandi lui aussi

    Originaire des montagnes boisées du Mexique et du Guatemala.

     

    Ce petit palmier est une perle pour la culture en intérieur, non seulement il est de petit développement, mais en plus ses feuilles ne piquent pas. En outre, il est très tolérant sur les conditions de culture, et donc capable d’une extrême longévité.

    Chamaedorea elegans, palmier nain, palmier de montagne, ou encore parfois appelé chamédorée est un petit palmier qui fait une excellente plante d’appartement. Appartenant à la famille des Arécacées, Chamaedorea elegans est originaire des montagnes boisées du Mexique et du Guatemala.

    Ce petit palmier est une perle pour la culture en intérieur, non seulement il est de petit développement, mais en plus ses feuilles ne piquent pas. En outre, il est très tolérant sur les conditions de culture, et donc capable d’une extrême longévité.

    Description du palmier nain

    Chamaedorea elegans, âgé, montre un stipe étroit de 2 cm de diamètre, annelé, chaque anneau étant une cicatrice foliaire. Sa taille maximale se limite à près d’ 1 m 50. Ses palmes sont longues de 60 cm tout au plus, portant deux rangées de folioles, au limbe souple et vert sombre. Il peut développer quelques rejets de souche.

    Il est couramment vendu comme plante d’appartement  de petite taille, à partir de 20 cm dans les mini plantes, ou en groupe  de plantes jeunes sans stipe, en une potée plus étoffée.   A la vente, il ne dépasse généralement pas les 60 cm de hauteur, car sa croissance lente en fait une plante couteuse lorsqu’elle est grande. Chamaedorea elegans croît d’environ un anneau par ans sur son stipe,  il  produit 1 à 3 nouvelles palmes par an.

    A partir de 3 ou 4 ans, il est capable de fleurir, ce qu’il fait assez facilement en intérieur. Les tiges florales émergent d’entre deux anneaux. Elles forment de petits épis  de fleurs jaunes, semblables à du mimosa. La plante est dioïque, il faut un pied mâle et un pied femelle pour en obtenir des graines. Les fruits sont de petites baies rondes claires.

    Comment cultiver Chamaedorea elegans ?

    Le palmier de montagne se complet dans une ombre légère, sans soleil direct, à une température comprise entre 13 et 26 °C. Ce qui est parfait pour l’intérieur des maisons. On lui évite toutefois les atmosphères trop sèches, près des radiateurs électriques.

    Il apprécie une atmosphère un peu humide, et sera heureux d’être brumisé régulièrement à l’eau douce, lavé doucement à l’éponge humide, ou encore dépoussiéré sous une pluie douce. Attention alors aux rayons du soleil qui provoquent de vilaines tâches.

    Chamaedorea elegans aime l’eau (non calcaire). Il est arrosé 2 à 3 fois par semaine durant sa croissance et 1 fois par semaine en hiver. Le sol doit toujours rester humide, sans que le pot ne trempe  dans l’eau du cache-pot. Pas assez arrosé, les pointes des feuilles grillent. Trop arrosé, plusieurs feuilles meurent subitement. Ce palmier nain est nourri à l’engrais d’avril à septembre, tous les 15 jours.

    Le palmier nain apprécie un pot étroit assez profond. Le fond du pot contient une petite couche de 2-3 cm de billes d’argile, qui maintiennent un bon drainage. Le sol doit être d’acide à neutre, mais assez riche, tel qu’un bon terreau enrichi de matière organique. Le rempotage  n’est fait que tous les 2 à 3 ans,  les racines supportent très mal les perturbions : il ne faut pas essayer de les démêler.

    La culture en extérieur de Chamedoerea elegans est possible sur la côte d’azur, protégé du soleil et du froid sous la canopée d’un arbre plus imposant. Il résiste alors à de brèves gelées allant jusqu’à -4°C.

    Multiplication du Chamaedorea elegans

    Les divisions sont malvenues car elles perturbent les racines. Les potées de jeunes plants en groupe  peuvent l’être cependant.

     

    Les graines soigneusement nettoyées de leur fruit germent à 27 °C, enfoncées dans une terre humide.

     

     


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